Lecture de la scène 1 de la deuxième partie = soliloque de Louis
- échec du projet de « dire » : « sans avoir rien dit de ce qui me tenait à cœur »
- prise de conscience que la parole fait mal et que le silence ou le mensonge peut parfois permettre de vivre ensemble « sans voir jamais osé faire tout ce mal », « je dis des mensonges, / je promets d’être là, à nouveau, très bientôt, ».
- Réconciliation avec la Mère qui semble lui « pardonner » => premier sentiment de culpabilité. « j’en éprouve du remords ».
- Louis a l’impression qu’Antoine veut qu’il reparte et Louis affirme « et sans le lui dire, j’ose l’en accuser. »
Lecture de la scène 2 en entier : remarques, observations sur la scène.
Conscient de l’habileté rhétorique de Louis. Il ose déconstruire la posture doloriste de Louis. Louis qui s’est donné le beau rôle du malheur, alors qu’Antoine n’était plus légitime à se plaindre, à souffrir. Dans la scène 10 de la partie I, Louis reconnaît « c’était tellement faux / je faisais juste mine de ». Antoine perçoit donc une vérité de Louis. Compréhension mutuelle se produit… L’explosion d’Antoine a donc une vertu
résolutive
Sélection de l’extrait : qu’est-ce que ça met en valeur en particulier ? = l’effet de procès, la façon dont Antoine se retrouve isolé.
Identification des deux parties du texte.
- l. 1 à 47: Nous étudierons comment la dispute met en procès Antoine
- l. 48 à 74: Nous verrons comment Antoine s’effondre peu à peu.
Exercice : que faut-il pour un procès ?
Accusation + défense + témoins + charges + stratégies (plaider coupable ou non, formuler des hypothèses, passer aux aveux)
=> recherche de ces différents éléments dans la première partie.
Exercice de recherche 2 : quels procédés d’écriture peuvent traduire l’échec, l’aveu, l’effondrement ?
- voca de l’aveu
- passage à la colère, tournure exclamative de l’émotion
- aposiopèse
- voca de la faute
- la répétition = tourner en rond
Conclusion : On ne peut pas, dans la pièce, distinguer les bons et les méchants. Chacun a sa vérité, sa part de souffrance.
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